
Parce que derrière chaque style de jeu, il y a plus qu’un coach gueulard ou un génie tactique. Il y a une culture. Une façon de penser, de vivre, de manger des pâtes avant un match. Le tiki-taka espagnol, la rigueur allemande, la grinta argentine ou le chaos organisé brésilien… Tout ça, ce sont des philosophies qui s’entrechoquent sur le terrain.
Mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui, une autre force façonne le jeu : la data. Oui, ces bonnes vieilles données qui transforment des intuitions en insights, et des coachs en analystes presque autant que tacticiens. Les chiffres viennent bousculer les traditions, parfois les conforter, parfois les dézinguer.
Ce site, c’est donc le carrefour entre la culture foot et l’intelligence des datas. Un lieu où on analyse pourquoi un pressing à la japonaise n’a rien à voir avec celui des Italiens — et comment les stats peuvent le prouver.
Quand la culture façonnait encore le football…
Si vous êtes ici, ce n’est pas juste parce que vous aimez le foot. C’est parce que, comme moi, vous sentez qu’il y a quelque chose de plus derrière ce ballon qui roule. Ici, on ne s’arrête pas aux scores ou aux dribbles YouTube. Non. Ici, c’est une immersion en pleine jungle de courbes, de stats et de modèles prédictifs — ces outils qui, bien maniés, peuvent transformer une équipe banale en machine à gagner.
Mais alors, pourquoi ce site ? Bonne question.
Je m’appelle Hicham Cherkaoui, j’ai 24 ans, et je suis passionné par deux mondes que tout oppose sur le papier : le football et les données. L’un sent la sueur et la passion, l’autre sent… Excel. Et pourtant, j’y vois une alchimie. En tant que jeune entrepreneur dans un domaine créatif, j’ai voulu créer un espace où ces deux univers se rencontrent — pas pour s’annuler, mais pour se sublimer.
La data m’a toujours fasciné. Mais c’est en regardant un match que j’ai compris : les chiffres ne servent pas juste à remplir des tableurs. Ils révèlent des vérités invisibles. Ils décryptent les dynamiques, les tendances, les choix inconscients. Ils transforment un simple « il court beaucoup » en « son volume de course dans le demi-espace crée des zones de déséquilibre entre les lignes ». Sexy, non ? Moi je trouve.
Ce blog, c’est donc mon terrain de jeu. Mon laboratoire. Mon canapé tactique. Mon objectif : montrer que la data n’est pas réservée à une élite de nerds en col roulé. Elle peut — et doit — être une arme pour tous ceux qui aiment comprendre le jeu. Les passionnés, les coachs amateurs, les curieux, les stratèges du dimanche et les fans du lundi soir.
Je m’inspire de géants comme Guardiola, bien sûr. Mais aussi de clubs plus modestes, comme Brentford, qui ont compris un truc : avec une bonne analyse, tu peux challenger les mastodontes. Parce que oui, même un centre raté peut cacher une intention géniale — ou une mauvaise modélisation, au choix.
Et croyez-moi, les passes “simples” de Kevin De Bruyne ? Ce n’est pas juste du talent. C’est de l’ingénierie. C’est de l’art codé en xG.
Mais attention — je ne suis pas là pour transformer le foot en PowerPoint.
Car voilà l’autre face du terrain : à force de tout vouloir optimiser, on lisse le jeu. On gomme les identités. On standardise. On oublie que l’Argentine ne jouera jamais comme l’Allemagne, que le Brésil danse quand les Pays-Bas calculent. Et pourtant, à grands coups d’algorithmes, on tente de leur imposer une « vérité universelle » : pressing haut ou rien. Bloc bas ? Honte à toi. Joueurs atypiques ? Inclassables, donc jetables.
Ce blog, c’est aussi une résistance. Une mise en garde. Une ode à la culture foot. Parce que les chiffres peuvent éclairer, mais mal utilisés, ils peuvent aussi aveugler.
À travers mes articles, j’explorerai cette tension fertile entre culture et données. Entre la poésie d’un match improvisé et la rigueur d’un schéma tactique millimétré. Entre l’intuition et l’indicateur.
Bienvenue dans un espace où la donnée sert le jeu sans lui voler son âme. Où la tactique ne tue pas l’émotion. Où le football reste ce qu’il doit être : humain, vibrant, imparfait, et donc génial.